La bourse de Paris se dirige vers une 7ème séance de hausse sur 8 (+0,2% vers 8.228), et vers une 2ème clôture record en 3 séances, dans des volumes toujours aussi insignifiants (à peine 1,2MdE échangé en 8 heures).
Le CAC40 est bien aidé par les progressions de Société Générale (+3,8%), Kering (+2,7%) ou Véolia (+2,5%).
L'Euro-Stoxx50 (stable) a du mal à repasser dans le vert mais une clôture record au-delà de 5.080 reste possible.
L'AEX (Amsterdam) va inscrire -c'est une quasi certitude- un 8ème record de clôture consécutif (8 séance en mai : 8 hausses).
Rien ne semble pouvoir provoquer l'ébauche d'une consolidation, ni en Europe ni à Wall Street : hausse de l'inflation à la production (PPI) qui déjoue les pronostics n'impressionne pas les gérants américains.
Les 3 principaux indices US maintiennent des gains compris entre +0,1 et +0,3% (ils tutoient plus que jamais leurs records)... un comportement assez semblable à celui de la veille, avec une 'stat' en plus.

L'indice des prix à la production (PPI) aux Etats-Unis déçoit les attentes à tous les niveaux... mais cela n'a aucun impact sur Wall Street.
Le Département du Travail fait savoir que le 'PPI' a augmenté de 0,5% en données brutes et de 0,4% en excluant l'alimentation (contre une stabilité attendue), l'énergie et les services commerciaux, en avril par rapport au mois précédent.

Sur les douze derniers mois, la hausse des prix producteurs s'est établie à 2,2% en données brutes (contre 1,8% en mars) et à 3,1% hors alimentation (contre 2,8% en mars).
Cela ne va pas encourager la Fed à assouplir sa politique monétaire, : les marchés de taux pourraient s'attendre à ce qu'elle repousse encore l'échéance d'une baisse de taux.
Mais les T-Bonds US se détendent paradoxalement de -2Pts en moyenne (contre +3Pts après le 'PPI' car ils placent leurs espoirs dans les déclarations du président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, qui s'exprimera dans l'après-midi à Amsterdam à l'occasion d'une conférence organisée par l'association des banques étrangères aux Pays-Bas.

En Europe, l'inflation en Allemagne est ressortie à +2,2% (stable) et l'indice ZEW du sentiment des investisseurs en Allemagne a progressé de 4,2 points par rapport à avril pour s'établir à +47,1, confirmant que les conditions économiques s'améliorent peu à peu dans la première économie d'Europe.
Les Bunds affichent +3,2Pt vers 2,532%, nos OAT les imitent avec +3,3Pts vers 3,045%, les BTP italiens se tendent de +3,3Pts vers 3,883%.
Le creusement de l'écart de rémunération des bons du Trésor US/UE plombe le Dollar qui rechute de -0,3% vers 1,0820/E.

L'actualité se fait en revanche relativement calme du côté des résultats de sociétés même si les investisseurs surveilleront la publication du géant américain des magasins de bricolage, Home Depot, prévue avant l'ouverture de Wall Street.

Ce matin, le groupe chimique et pharmaceutique allemand Bayer a fait état de performances au premier trimestre en ligne avec les attentes et confirmé ses objectifs pour l'ensemble de l'exercice.

Dans l'actualité des sociétés tricolores, Dassault Systèmes annonce étendre pour cinq ans son partenariat stratégique à long terme avec JLR (Jaguar Land Rover), avec le déploiement de sa plateforme 3DEXPERIENCE dans l'ensemble des programmes automobiles du constructeur britannique.

Veolia annonce avoir remporté, via sa filiale SIDEM, un contrat de 320 millions de dollars par lequel il va concevoir et fournir une technologie clé pour l'usine de dessalement d'eau de mer de Hassyan à Dubaï, aux Émirats arabes unis.

Enfin, UBS a annoncé maintenir sa recommandation 'neutre' sur Crédit Agricole, tout en remontant son objectif de cours sur le titre de 13,9 à 15,6 euros, une nouvelle cible globalement alignée sur le dernier cours de Bourse de l'action de la banque française.

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