Les investisseurs veulent croire à tout prix au lancement d'un QE3 prochainement, après la publication des chiffres de l'emploi américain et les propos ambigus des banquiers centraux.

A la clôture, le CAC 40 termine en hausse de 4,4% à 3374,2 points, tandis que le FTSE et le DAX grimpent respectivement de 2,2% et 4%.

Grosse surprise. L'économie américaine a créé un nombre d'emplois bien supérieurs aux attentes au mois de juillet: 163.000 emplois non-agricoles ont été générés, alors que les économistes en anticipaient en moyenne 100.000.

Surtout, le taux de chômage a progressé de 0,1 point à 8,3%, là où les spécialistes anticipaient 8,2%: la persistance d'un taux élevé joue pleinement en faveur du scénario d'un nouveau programme d'assouplissement quantitatif (QE3) de la part de la Fed.

Il est vrai que si elles n'ont pas annoncé de nouvelle mesure concrète cette semaine, préférant mettre la pression sur les responsables politiques, la Fed et la BCE n'ont pas non plus fermé la porte à des interventions si la situation économique l'exige.

Par ailleurs, l'expansion dans le secteur des services aux Etats-Unis accélère davantage que prévu au mois de juillet, d'après l'enquête mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM).

L'indice ISM non-manufacturier a en effet progressé à 52,6 le mois dernier, contre 52,1 en juin, alors que les analystes l'attendaient en hausse à environ 52,5 seulement.

A Paris, les valeurs financières ont fortement rebondi après leur sévère correction de la veille, consécutive à l'absence de mesures concrètes de la BCE: Société Générale termine en hausse de 10,3% à 18,5 euros, BNP Paribas de 8,7% à 32 euros et Crédit Agricole de 8% à 3,5 euros.

AXA finit en rebond de 5% à 10,2 euros, malgré l'annonce d'un résultat net en baisse de 38% au premier semestre, principalement à cause de la non-récurrence de plus-values exceptionnelles encaissées sur des cessions en Australie et en Nouvelle-Zélande.

De même, Natixis s'affiche dans le haut du tableau sur le SBF 120, progressant de 8,8% à deux euros, alors que l'établissement a vu son résultat net part du groupe du deuxième trimestre impacté par des éléments non opérationnels.

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