L'indice CAC 40, qui a gagné jusqu'à près de 1% en début de matinée, a fini en repli de 0,84% à 3.432,56 points dans des volumes une nouvelle fois limités (67% de leur moyenne quotidienne des trois derniers mois sur NYSE Euronext).

* Les BANCAIRES ont tiré le CAC 40 à la baisse, leur tendance s'inversant en cours de séance à mesure que les espoirs d'une intervention de la Fed s'amenuisaient.

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, qui prenait 1,7% à la mi-séance, a perdu 2,38% à 20,745 euros, plus forte baisse du CAC 40, CRÉDIT AGRICOLE 1,31% à 4,282 euros (+1,2% à la mi-journée), et BNP PARIBAS 0,69 à 34,775 euros (+0,7% vers 12h30). L'indice Stoxx des banques de la zone euro a reflué de 0,85%.

* Les CYLIQUES ont été victimes des craintes entourant la croissance, d'autant que la confiance du consommateur a diminué davantage que prévu dans la zone euro en août.

SAINT-GOBAIN a fini en baisse de 1,41% à 27,67 euros, LAFARGE de 1,36% à 37,45 euros et PSA de 1,27% à 6,761 euros.

* EADS a fini en repli de 2,35% à 29,92 euros, la monnaie unique se négociant à plus de 1,25 dollar (1,2574) contre 1,23 dollar en moyenne la semaine dernière.

* CARREFOUR, qui pourrait faire face à des choix difficiles pour financer son redressement, a cédé 2,28% à 15,855 euros.

* Les UTILITIES ont subi les craintes d'un durcissement de la réglementation sur le secteur en Europe pour faciliter le redressement des finances publiques. L'indice Stoxx du secteur a cédé 1,43%, plus forte baisse sectorielle en Europe.

VEOLIA ENVIRONNEMENT a abandonné 1,84% à 8,442 euros, EDF 1,3% à 16,375 euros et GDF SUEZ 1,06% à 19,63 euros.

DERICHEBOURG, qui a pris 32% depuis l'annonce début août des intentions du président du groupe de services aux entreprises et aux collectivités de renforcer son contrôle et des mesures de redressement envisagées, a perdu 4,38% à 2,40 euros, plus forte baisse du SBF 120.

* Les GROUPES IMMMOBILIERS ont souffert des inquiétudes du marché sur l'impact de la situation économique. Dans une note, Jefferies a abaissé sa recommandation sur le secteur de surpondérer à neutre, l'intermédiaire estimant qu'après avoir surperformé le marché à la faveur de leur statut de valeur refuge, les groupes immobiliers pourraient subir des baisses de loyers sous le coup de la récession en Europe.

SILIC a lâché 2,8% à 79,95 euros, KLEPIERRE 1,8% à 26,42 euros et ICADE 0,87% à 63,66 euros. L'indice Stoxx du secteur en Europe a reculé de 1,15%.

UNIBAIL-RODAMCO, jugé plus solide, a mieux résisté (-0,15% à 162,70 euros).

* A rebours de tendance, VIVENDI (+1,48% à 15,805 euros) a fini en tête des rares hausses du CAC 40. Les investisseurs se demandent si le groupe n'est pas en train de préparer une scission de ses activités après avoir chargé Bertrand Meheut, le président du directoire de Canal+, d'une mission de réflexion sur son pôle médias, et avoir créé une direction générale pour ses activités télécoms.

* ERAMET a terminé en hausse de 1,07% à 90,71 euros, après avoir franchi deux résistances techniques, sa moyenne mobile à 100 jours (à 89,4855 euros) et un seuil à près de 91 euros.

La valeur a également profité de la hausse du secteur minier européen (+0,29%), soutenu par la perspective d'une intervention de la banque centrale chinoise pour soutenir la croissance du pays après la publication d'une baisse de l'activité manufacturière en Chine.

* FAIVELEY TRANSPORT (-2,02% à 47,08 euros) a franchi à la baisse sa moyenne mobile à 20 jours (à 47,7390 euros).

Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Dominique Rodriguez