Volkswagen grimpe de 3,09% à 147 euros dans le sillage de ses livraisons annuelles (janvier- décembre 2016) qui ont progressé de 2,8% à 5 823 400 unités. Sur le seul mois de décembre, le constructeur automobile allemand a livré 567 900 véhicules, soit une hausse de 16,4% sur un an. Cette croissance a été portée par la bonne performance des marchés européen et américain. Ainsi, 37 200 véhicules ont été livrés aux États-Unis, soit une augmentation de 20,3% par rapport à l'année précédente, grâce au succès de la nouvelle Golf Alltrack et la Passat.

Volkswagen a profité du dynamisme de son principal marché, la Chine : les livraisons ont bondi le mois dernier de 28,7% à 303 100 véhicules.

Au vu de cette performance qui souligne la confiance de ses clients, le groupe s'est dit confiant pour 2017.

Ces chiffres montrent que Volkswagen se relève du scandale du dieselgate qui avait mis à mal sa notoriété. En novembre 2015, l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA) avait alors accusé le groupe automobile de munir ces véhicules vendus aux Etats-Unis d'un logiciel destiné à limiter les émissions de dioxyde d'azote lors des tests d'homologation. Résultat, au premier trimestre 2016, les ventes du groupe n'avaient progressé que de 0,8% contre +1,8% au premier trimestre 2015.

Fin novembre 2016, Volkswagen a mis en place son plan Transform 2025. Le groupe prévoit des investissements massifs dans l'e-mobilité. "D'ici 2025, nous voulons vendre un million de voitures électriques par an et devenir le leader mondial de l'e-mobilité", a déclaré le PDG de la marque. Ce nouveau plan stratégique aura un impact positif sur les bénéfices de 3,7 milliards d'euros par an d'ici à 2020, les installations allemandes représentant 3 milliards d'euros. La marge d'exploitation devrait elle doubler d'environ 2% en 2015 à 4% d'ici 2020, avec une hausse à 6% d'ici à 2025.