* Résultat net attendu stable sur 2012

* Le groupe avait prévenu que la fiscalité pourrait se traduire par une baisse de 3-4%

* Pas de précision sur l'objectif de résultat opérationnel sur activité (Actualisé avec précisions)

PARIS, 4 janvier (Reuters) - Vinci a relevé vendredi son objectif de résultat net annuel, désormais attendu stable, la loi de finances 2013 ayant levé les incertitudes fiscales qui planaient sur l'exercice 2012.

Le groupe de BTP et de concessions avait prévenu fin octobre que son résultat net pourrait s'inscrire en baisse d'environ 3 à 4% par rapport à celui de 2011 en raison d'un alourdissement supplémentaire des prélèvements, alors qu'il tablait auparavant sur un résultat annuel stable.

"La Loi de Finances pour 2013 ayant été promulguée le 29 décembre 2012, les incertitudes relatives aux dispositions fiscales applicables à l'exercice 2012 sont désormais levées", a expliqué Vinci dans un communiqué. "En conséquence, le groupe Vinci actualise son objectif de résultat net consolidé 2012, qui devrait s'établir à un niveau voisin de celui réalisé en 2011."

Le gouvernement veut ramener le déficit public à 3% fin 2013 grâce à 10 milliards d'euros de hausses d'impôts sur les entreprises, 10 milliards de hausses d'impôts pour les particuliers et 10 milliards d'euros d'économies. Une des mesures les plus symboliques, la taxation à 75% des revenus annuels de plus d'un million d'euros, a été censurée par le Conseil constitutionnel.

Lors de la publication fin juillet de ses résultats du premier semestre, Vinci avait aussi dit prévoir un résultat opérationnel sur activité annuel proche du niveau atteint en 2011.

Prié de dire si cet objectif tenait toujours ou s'il était abandonné, un porte-parole du groupe a refusé vendredi de faire un commentaire.

Le groupe a dégagé en 2011 un résultat opérationnel sur activité de 3,66 milliards d'euros et un résultat net, part du groupe, de 1,9 milliard d'euros, pour un chiffre d'affaires proche de 37 milliards. Ses résultats 2012 seront publiés le 5 février. (Gilles Guillaume, édité par Marc Angrand)