New York (awp/afp) - United Airlines, parmi les premières entreprises américaines à avoir imposé le vaccin anti-Covid, va autoriser les employés à qui avaient été accordés une exemption à reprendre leur poste tandis que les autorités américaines ont prolongé jeudi l'obligation de porter le masque dans les avions.

Le patron de l'entreprise, Scott Kirby, avait fait de l'obligation vaccinale un cheval de bataille dès janvier 2021. Il l'avait concrétisée début août, donnant aux pilotes, agents de bord et au sol jusque fin septembre pour télécharger la preuve de leur vaccination ou demander une exemption pour raisons médicales ou religieuses.

Le groupe avait finalement licencié un peu plus de 200 employés et accordé environ 2.200 exemptions à des salariés.

Il avait été donné à ces derniers la possibilité de travailler dans des postes sans contact direct avec les clients, ce que certains ont choisi de faire, tandis que d'autres ont préféré prendre des congés sans solde.

"Nous prévoyons d'accueillir à nouveau les employés à qui avaient été accordés des aménagements à leurs postes normaux à partir du lundi 28 mars", a indiqué le groupe dans un message aux employés transmis jeudi à l'AFP.

"Bien évidemment, si un autre variant émerge ou si les tendances (sur le nombre de contaminations ou d'hospitalisations liées au Covid) s'inversent soudainement, nous réévaluerons les protocoles de sécurité appropriés", est-il ajouté.

Les autorités américaines ont dans le même temps prolongé d'un mois, jusqu'au 18 avril, l'obligation de porter un masque dans les transports publics, à savoir les avions, les bus, les métros et les ferries.

Elles prévoient d'utiliser cette période pour décider dans quelles circonstances le port du masque doit rester obligatoire, détaille un communiqué des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).

Cette décision intervient alors qu'un nombre grandissant d'Etats américains allègent, voire abandonnent, l'obligation de porter le masque dans les endroits clos.

Les CDC ont aussi largement assoupli fin février leurs recommandations sur le port du masque qui n'est plus conseillé en intérieur pour une majorité d'habitants du pays.

afp/rp