Francfort (awp/afp) - Le groupe allemand de chimie-pharmacie Bayer a publié mardi un bénéfice net en hausse de 13% au premier trimestre, faisant légèrement mieux qu'escompté grâce au dynamisme de ses médicaments sur ordonnance et de sa division de santé animale.

Entre janvier et mars, Bayer a dégagé un bénéfice net de 1,51 milliard d'euros alors que les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset attendaient 1,45 milliard d'euros.

Ses recettes ont progressé de 0,5% à 11,9 milliards d'euros, un peu moins qu'attendu. Le laboratoire allemand a pu compter une fois de plus sur ses traitements phares: l'anticoagulant par voie orale Xarelto, les anticancéreux Stivarga et Xofigo, le traitement ophtalmologique Eylea et le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire Adempas. A eux cinq, ils ont généré près de 1,2 milliard de chiffre d'affaires au premier trimestre.

Les produits sans ordonnance ont vu leurs ventes se replier mais ont amélioré leur rentabilité, tout comme la division d'agrochimie (engrais et pesticides). Cette dernière évolue toujours dans "un environnement difficile", a souligné le groupe dans un communiqué.

Les produits de santé animale, plus petite division du groupe, ont profité de la demande venue des Etats-Unis.

Enfin Covestro, qui regroupe les anciennes activité de chimie plastique de Bayer et dont le groupe allemand possède toujours plus de 60%, a vu ses recettes reculer de plus de 5%.

Le bénéfice brut d'exploitation (Ebitda) hors éléments exceptionnels, mesure mise en avant par Bayer, a toutefois progressé dans toutes les divisions. "Tous les segments ont amélioré leur performance opérationnelle", s'est réjoui dans le communiqué le patron Marijn Dekkers. Il laissera sa place au 1er mai à Werner Baumann pour aller prendre la tête du conseil d'administration du groupe anglo-néerlandais Unilever.

Bayer a confirmé ses ambitions pour l'exercice en cours. Il table pour le groupe sans Covestro sur un chiffre d'affaires "d'environ 35 milliards d'euros", après 34,3 milliards en 2014 à périmètre constant, et sur une hausse allant jusqu'à 5% de son Ebitda hors éléments exceptionnels.

afp/rp