Tokyo(awp/afp) - Le géant japonais de l'automobile Toyota a annoncé mardi un bond de 40,5% de son bénéfice net sur les neuf premiers mois de l'exercice 2017/18, et a relevé en conséquence ses prévisions annuelles, aidé par un yen faible et des ventes en hausse.

Au terme de la période d'avril à décembre, le groupe a dégagé un résultat net de 2013,2 milliards de yens (14,9 milliards d'euros au cours actuel).

Il vise sur l'ensemble de l'année qui s'achèvera en mars un bénéfice de 2.400 milliards de yens (17,8 milliards d'euros, +31% sur un an), au lieu de 1950 milliards escomptés début novembre.

Après un exercice 2016/17 marqué par une chute de ses profits, Toyota est donc bien parti pour réaliser des bénéfices record.

C'est la troisième fois qu'il revoit ses projections. Il se montre également plus optimiste pour le bénéfice d'exploitation, désormais attendu à 2200 milliards de yens (+10,3%), au lieu de 2000 milliards, après une hausse de 13,8% sur les neuf premiers mois à 1.770,2 milliards.

Au premier semestre, la rentabilité du constructeur avait souffert de dépenses accrues en marketing et des incitations commerciales pour soutenir ses ventes, en particulier aux Etats-Unis, où le marché automobile s'essouffle, mais la situation s'est visiblement améliorée au vu des chiffres publiés mardi.

Aucune explication n'était disponible dans l'immédiat, Toyota devant livrer plus de détails lors d'une conférence de presse prévue plus tard dans la journée.

La firme nippone a par ailleurs fait état d'un chiffre d'affaires en progression de 8,1% entre avril et décembre, à 21.796,97 milliards de yens. Elle a écoulé davantage de véhicules qu'un an plus tôt: 7,8 millions au total, grâce à l'ensemble de ses marques: Toyota, Daihatsu (mini-véhicules) et Hino (poids lourds).

Toyota a en outre bénéficié d'effets de change favorables, le repli du yen gonflant les recettes encaissées à l'étranger une fois converties en yen.

Le groupe espère réaliser des ventes annuelles de 29.000 milliards (contre 28.500 milliards anticipés auparavant), ce qui représenterait une augmentation de 5,1% sur un an.

afp/fr