Paris (awp/afp) - Le géant TotalEnergies a annoncé mardi le lancement d'un projet pétrolier situé au large des côtes angolaises, dont la production devrait débuter en 2028 avec l'objectif d'atteindre "un plateau de 70.000 barils de pétrole par jour".

Dans un communiqué, le géant pétrolier indique que son PDG Patrick Pouyanné a rencontré lundi à Luanda le président de la République d'Angola, João Lourenço, ainsi que les PDG des entreprises partenaires ANPG et Sonango.

TotalEnergies, qui détient 40% des parts dans le projet, et ses partenaires Petronas (40%) et Sonangol (20%), "ont annoncé avoir pris la décision finale d'investissement (FID) du projet Kaminho, un projet destiné à développer les champs de Cameia et Golfinho, situé à 100 km au large des côtes angolaises, par 1.700 m de profondeur d'eau".

Le montant total du projet s'élève à 6 milliards de dollars, a indiqué le PDG de TotalEnergies à des médias locaux.

Le projet Kaminho, qui est "le premier grand développement en eaux profondes dans le bassin de la Kwanza, comprend la conversion d'un tanker de type VLCC (Very Large Crude Carrier) en unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), qui sera reliée à un système de puits sous-marins", précise le communiqué.

TotalEnergies affirme que cette unité flottante, "tout électrique", est "conçue de façon à minimiser les émissions de gaz à effet de serre et éliminer le torchage de routine" et que "le gaz associé sera entièrement réinjecté dans le réservoir".

La production devrait démarrer en 2028, avec un plateau de 70.000 barils de pétrole par jour.

"Ce projet sera à la fois notre septième FPSO en Angola et le tout premier développement dans le bassin de la Kwanza", a mis en avant Patrick Pouyanné, cité dans le communiqué.

"Les contrats signés incluent des entreprises nationales et contribuent au contenu local: plus de 10 millions d'heures de travail seront ainsi effectuées par des entreprises locales", a de son côté souligné Diamantino de Azevedo, ministre angolais des Ressources Minières, du Pétrole et du Gaz.

afp/rp