Les autorités irakiennes ont posé un ultimatum à Total, sommé de rompre ses liens avec la région autonome du Kurdistan irakien (nord) ou de vendre ses parts dans un champ pétrolier majeur dans le sud de l'Irak (Halfaya). Bagdad n'a guère apprécié la prise de participation de 35% du géant français dans deux blocs pétroliers au Kurdistan irakien.


Le Kurdistan irakien, autonomiste, a déjà signé des dizaines de contrats pétroliers avec des compagnies étrangères sans l'approbation de Bagdad, qui exige que ce type de négociations passe par son ministère du Pétrole et considère comme illégal tout contrat conclu en dehors de ce circuit.

Les contrats de partage de production proposés par le Kurdistan sont beaucoup plus lucratifs que ceux du gouvernement fédéral, qui offrent un prix fixe par baril de brut.

Le gouvernement irakien n'a, pour l'heure, pas précisé le délai fixé à Total pour prendre une décision