Le patron du groupe pétrolier dit aussi s'attendre à une plus grande volatilité du prix du brut en 2010, estimant que le baril pourrait monter à 90 ou 100 dollars ou au contraire baisser à 60 dollars.

"Après l'avoir envisagé, nous n'investirons pas dans Areva", dit Christophe de Margerie au sujet du groupe d'énergie nucléaire.

"Nous avons clairement l'ambition d'entrer dans ce secteur (le nucléaire) mais comme investisseur-exploitant."

Interrogé sur la récente perte d'un contrat dans le nucléaire à Abou Dhabi, Christophe de Margerie l'attribue au prix plus élevé de l'EPR français.

"C'est le prix qui a départagé les concurrents. L'EPR français, le plus sécurisé, était à cause de cela le plus cher."

Un consortium sud-coréen mené par Korea Electric Power (Kepco) a remporté fin décembre un contrat de 40 milliards de dollars pour construire et exploiter quatre réacteurs destinés aux Emirats arabes unis, aux dépens du consortium français mené par EDF et GDF Suez et qui comprenait aussi Total et Areva.

Le titre Total a clôturé vendredi en hausse de 0,11% à 46,01 euros, à comparer avec une progression de 0,51% de l'indice CAC 40.

Marie Mawad, édité par Dominique Rodriguez