Le quotidien économique, qui cite des "sources", affirme que le groupe pétrolier va convertir le site en dépôt de carburant, qui emploierait entre 30 et 50 personnes.

Une source proche du dossier avait déjà fait savoir à Reuters que Total envisageait la fermeture de cet outil mis en service en 1974, en raison de la chute des marges de raffinage liée à la crise et faute de débouchés.

Cette annonce, qui devrait intervenir dix jours avant la publication des bénéfices 2009 de Total, risque de susciter une nouvelle fois la polémique, même si le P-DG de Total, Christophe de Margerie, a tenté de déminer le terrain en rencontrant le Premier ministre François Fillon au début de la semaine dernière pour lui exposer ses arguments, écrit La Tribune.

L'an dernier, à la même époque, Total avait déjà provoqué un tollé en lançant un plan de restructuration de son raffinage, avec 550 suppressions de postes en France, quelques jours après avoir annoncé des bénéfices record de 14 milliards d'euros.

Les salariés de la raffinerie de Dunkerque (Nord) ont voté le 14 janvier dernier la poursuite de leur mouvement de grève jusqu'au 1er février, date à laquelle un comité central d'entreprise extraordinaire aura lieu concernant leur avenir.

Yves Clarisse