11 septembre (Reuters) - Un ancien associé de Goldman Sachs avait exprimé, avant de partir en 2015, ses inquiétudes concernant certaines pratiques contraires à l'éthique au sein de la banque américaine, rapporte mardi le New York Times, citant des sources proches du dossier.

James Katzman, qui dirigeait le département des fusions et acquisitions pour la côte ouest, a utilisé la ligne d'assistance téléphonique en 2014 pour s'étonner que la banque d'investissement cherche à recruter l'enfant d'un de ses clients, précise le journal. James Katzman a aussi fait état de tentatives répétées de certains de ses collègues pour obtenir et partager des informations confidentielles sur des clients, ajoute le NYT.

Le principal conseiller juridique de la banque a mené l'enquête et James Katzman a été invité par plusieurs dirigeants de l'établissement à ne pas insister, poursuit le quotidien.

Il s'y est refusé et a quitté Goldman Sachs en 2015. Il a dû signer un accord de confidentialité qui, selon lui, l'empêchait de partager ses éléments avec les membres du conseil d'administration ou les autorités de tutelle, ont déclaré au journal certains de ses proches.

"Il y a quelques années, Katzman a soulevé plusieurs problèmes via un canal externe approprié. Conformément à notre politique, notre département juridique a mené une enquête approfondie sur ses préoccupations et a conclu qu'aucune action supplémentaire n'était justifiée", écrit un porte-parole de la banque, Michael DuVally, dans un courriel.

"Après cela, Katzman a choisi de quitter l'entreprise en dépit de ses efforts pour le garder." (Diptendu Lahiri et Bharath Manjesh à Bangalore Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Bertrand Boucey)