David Solomon, le PDG de Goldman Sachs, exprime sa satisfaction concernant l'évolution notable de la présence de la banque à Paris, notant une augmentation significative du nombre d'employés, passant de 100 à 130 à entre 350 et 400, triplant ainsi en cinq à six ans. Cette croissance est partiellement attribuée aux répercussions du Brexit. Solomon reconnaît que, malgré les avancées, la France demeure un terrain complexe pour l'implantation des services professionnels. Toutefois, il se montre optimiste face aux initiatives de l'administration française visant à améliorer le climat des affaires.

Il souligne que le choix de la France comme pôle majeur pour Goldman Sachs en Europe résulte d'une combinaison de facteurs, notamment les exigences réglementaires et la proximité avec la clientèle. Solomon admet qu'il ne possède pas une vision claire de l'avenir économique de l'Europe ou des États-Unis, préférant se concentrer sur la gestion des risques et les incertitudes économiques.

Abordant les déficits budgétaires et la dette aux États-Unis, Solomon exprime ses préoccupations quant aux niveaux de dépense continuant post-pandémie, appelant à une attention accrue sur ces problématiques. Il suggère que la capacité des États-Unis à dépenser sans contrainte n'est pas sans limite et que le marché pourrait finalement questionner cette dynamique.

Solomon discute également de l'impact réglementaire sur les activités de fusion et acquisition (M&A), notant que l'environnement réglementaire actuel constitue un frein pour certaines opérations. Cependant, il souligne l'importance stratégique de la taille et de la confiance pour avancer, malgré les défis réglementaires.

Il évoque la solidité de la position de Goldman Sachs sur le marché, affirmant que l'entreprise est bien positionnée et continue de mettre en œuvre son plan stratégique. La société se concentre sur la croissance organique tout en restant ouverte à des acquisitions qui pourraient accélérer son développement dans le domaine de la gestion de patrimoine et d'actifs.

Enfin, Solomon parle de l'intégration de talents au sein de Goldman Sachs, y compris le retour de Rob Kaplan, ancien président de la Réserve fédérale de Dallas, qui contribuera à la stratégie client et macroéconomique de la firme. Il conclut sur une note positive concernant l'avenir de Goldman Sachs, en mettant l'accent sur l'importance de servir ses clients avec excellence.

 

Bloomberg TV fourni par MT Newswires

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