Réuni lundi, le conseil d'administration a, par un vote majoritaire, décidé de prendre ses distances avec la décision "erronée et particulièrement grave" des commissaires aux comptes, a déclaré dans un communiqué l'opérateur télécoms contrôlé par le français Vivendi.

En plus de l'action judiciaire, TIM entend demander à la Consob, l'autorité des marchés italiens, d'enquêter sur l'affaire.

Elliott, à peine entré au capital de TIM, a appelé en mars au remplacement de six administrateurs lors de l'assemblée générale du 24 avril, parmi lesquels le président Arnaud de Puyfontaine, également président du directoire de Vivendi.

A la suite de cette manoeuvre, huit administrateurs du groupe italien ont démissionné, amenant la convocation pour le 4 mai d'une assemblée générale extraordinaire où le renouvellement de la totalité du conseil sera soumise au vote des actionnaires.

TIM a réitéré lundi que la proposition d'Elliott d'un vote en avril était rendue caduque par le renouvellement de l'ensemble du conseil.

(Agnieszka Flak, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Telecom Italia