Starbucks a fait état de 'solides performances' pour son 4ème trimestre et son exercice fiscal 2009 et relevé dans la foulée ses objectifs financiers pour l'exercice 2010.

La chaîne américaine de cafés a dégagé sur le trimestre clos le 27 septembre un bénéfice net de 150 millions de dollars, contre un profit symbolique de 5,4 millions de dollars sur la même période de l'exercice précédent.

Ramené par action, son bénéfice en normes 'non-GAAP' - qui exclut notamment les charges de restructuration - atteint 0,24 dollar, ce qui dépasse largement le consensus de 0,21 dollar.

'La tendance à l'amélioration de notre activité, conjuguée à notre discipline en matière d'exploitation à la fois dans nos magasins et dans les services administratifs, nous placent en bonne position pour afficher une croissance rentable, et ce sur le long terme', assure Troy Alstead, le directeur financier du groupe.

Se disant 'prudemment optimiste' avant la période des fêtes, Starbucks indique relever sa prévision de croissance en ce qui concerne son bénéfice par action (BPA) 'non-GAAP' pour la porter entre 15% et 20% pour l'exercice 2010.

Le groupe souligne que ses ventes à périmètre comparable, en déclin depuis de longs mois, se sont reprises aux Etats-Unis comme à l'international au dernier trimestre.

Sur une base globale, ses ventes à surface comparable ressortent en recul de 1% sur le trimestre, contre une baisse de 5% au cours du trimestre précédent. Le repli atteint 1% aux Etats-Unis (contre un consensus de -3%) et -1% également en Europe (contre -1,5% prévu).

Au total, son chiffre d'affaires trimestriel s'élève à 2,4 milliards de dollars, en retrait de 4% d'une année sur l'autre.

'Le groupe laisse entendre qu'il a déjà enregistré des ventes positives à périmètre comparable depuis le début du trimestre et que le calendrier des fêtes de fin d'année pourrait avoir un effet favorable', note un analyste.

'Notre principale inquiétude porte sur le fait que le ralentissement du marché de l'alimentation du matin puisse compenser le succès de la boisson instantanée VIA et un effet de base flatteur, ce qui se traduirait par une stagnation de la croissance du chiffre d'affaires', conclut l'analyste.

Coté sur le Nasdaq, le titre Starbucks grimpait de 4,5% à 20,6 dollars vendredi matin.

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