Standard Uranium Ltd. a annoncé l'acquisition par jalonnement du projet d'exploration uranifère Harrison dans la région du sud-ouest du bassin d'Athabasca, dans le nord de la Saskatchewan. De plus, la société a agrandi le projet Ascent de 3 728 hectares, doublant ainsi la taille du projet. Avec l'ajout du projet Harrison et l'expansion du projet Ascent (comme décrit ci-dessous), la société possède maintenant des intérêts dans onze propriétés d'exploration, totalisant plus de 209 867 acres dans le bassin de l'Athabasca, riche en uranium.

Le projet Harrison comprend deux titres miniers totalisant 1 750 ha, situés à 22 km au sud-est des gisements d'uranium de Shea Creek et à environ 30 km au sud-est de l'ancienne mine d'uranium de Cluff Lake. Des levés électromagnétiques (?EM ?) réalisés en 2006-2007 ont mis en évidence de multiples zones EM sur l'ensemble du projet. Harrison couvre environ 6,8 km d'un conducteur orienté NW-SE coïncidant avec une importante dépression magnétique.

Cette tendance est recoupée par plusieurs zones de faille interprétées, dont 4,9 km de la principale faille de Harrison. Le projet n'a jamais fait l'objet d'essais de forage et offre à la société une exposition supplémentaire à l'exploration dans le district uranifère du sud-ouest de l'Athabasca. Plan cartographique mettant en évidence la zone de faille de Harrison et les tendances des conducteurs EM sur le projet Harrison, avec le premier magnétisme dérivé vertical à l'arrière-plan.

La société estime que le projet Harrison nouvellement acquis est prometteur pour la découverte d'une minéralisation uranifère à haute teneur liée à la discordance. La poursuite de l?acquisition de terrains par jalonnement s?inscrit dans la stratégie de la société visant à accroître ses avoirs fonciers dans le bassin de l?Athabasca, en Saskatchewan, au Canada. Expansion du projet Ascent : Standard Uranium détient une participation de 100 % dans le projet Ascent, qui chevauche la limite est du bassin d?Athabasca (figure 3).

Le projet récemment élargi consiste en quatre dispositions minérales totalisant 7 464 hectares. La propriété étant située en bordure du bassin, la profondeur de la discordance sub-athabasca est connue à environ 50 mètres de la surface au maximum, tandis que la partie orientale du projet ne contient pas de couverture de grès d'Athabasca, ce qui fournit des zones cibles de forage peu profondes. En 2022, la société a réalisé un levé héliporté électromagnétique dans le domaine temporel (TDEM), magnétique et radiométrique Xcite sur le projet Ascent.

Le levé électromagnétique aéroporté a détecté plusieurs anomalies conductrices et variances radiométriques sur la propriété Ascent, qui sont en corrélation avec des levés électromagnétiques antérieurs et des anomalies géochimiques de sédiments lacustres, améliorant ainsi la résolution des tendances conductrices sur le projet. En outre, le levé magnétique contribue à la définition de systèmes de failles potentiels et de tendances structurales qui n'avaient pas été identifiées auparavant. La prospection régionale menée par les opérateurs historiques a également permis d'identifier un enrichissement en uranium dans les roches du socle situées à l'est de la bordure du bassin de l'Athabasca, ce qui conforte le modèle d'exploration de l'uranium contenu dans les grès peu profonds et le socle de la propriété.

L'extension du projet couvre une série d'anomalies historiques supplémentaires en uranium, ainsi que plusieurs kilomètres supplémentaires de la bordure du bassin d'Athabasca et des tendances structurales régionales prometteuses. Le modèle d'exploration actuel pour le projet Ascent est analogue à celui des gisements J-Zone et Roughrider, qui sont situés à proximité d'une cible EM aéroportée similaire dont les dimensions sont d'environ 2 km de long sur 1 km de large. La cible EM d'Ascent est interprétée par la société comme représentant un système conducteur à faible pendage et fera l'objet de futurs programmes d'exploration, en s'inspirant de l'analogie des gisements d'uranium de J-Zone et de Roughrider.