Revolut et SoftBank étaient bloqués dans des mois de négociations, l'investisseur japonais exigeant une forte compensation pour l'abandon de sa classe prioritaire d'actions, selon le rapport.

La startup fintech ne peut obtenir une licence bancaire britannique que si elle se débarrasse des actions préférentielles détenues par des investisseurs dont SoftBank. La Banque d'Angleterre avait demandé à Revolut de fusionner ses six catégories d'actions en une seule, comme condition à l'obtention d'une licence complète que la société a demandée pour la première fois il y a plus de deux ans et demi, selon le rapport du FT.

SoftBank, qui a mené un tour de table de 800 millions de dollars en 2021, valorisant Revolut à 33 milliards de dollars, voulait une compensation pour avoir renoncé aux protections attachées à sa tranche d'actions. Cette impasse est l'une des raisons pour lesquelles Revolut n'a pas pu obtenir immédiatement une licence bancaire.

L'accord de principe conclu la semaine dernière ne prévoit pas de nouvelle émission d'actions "complémentaires" pour SoftBank et n'aura pas d'impact financier sur l'entreprise, selon le rapport du FT.

Selon le rapport, d'autres investisseurs tels que Tiger Global Management, la société de capital-risque TCV, Balderton Capital et Ribbit Capital ont tous accepté de transférer leurs actions dans une classe unique, ou sont en pourparlers finaux pour le faire.

L'organe de réglementation de la BoE est l'agence principale chargée d'approuver les demandes de licences bancaires dans le pays, qui doivent également être approuvées par la Financial Conduct Authority.

La BoE et SoftBank n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de Reuters sur le rapport, tandis que Revolut et la FCA ont refusé de commenter.