La banque française Société Générale a accepté de vendre sa participation dans Rosbank et les filiales d'assurance du prêteur russe à Interros Capital, une société liée au milliardaire Vladimir Potanin, ancien vice-président du gouvernement russe dans les années 90. La décision annoncée répond à la pression croissante exercée sur la Société Générale pour qu'elle coupe ses liens avec la Russie après son invasion de l'Ukraine et met fin à son investissement de plus de 15 ans dans Rosbank.

"Avec cet accord (...) le groupe se retirerait de manière efficace et ordonnée de la Russie, en assurant la continuité pour ses employés et ses clients", a déclaré la banque française lundi.

L'accord, en attente de l'approbation des autorités réglementaires, entraînerait une dépréciation d'environ 2 milliards d'euros et un élément exceptionnel hors trésorerie sans impact sur le ratio de capital de la Société Générale, a-t-elle précisé. Rosbank reviendra à l'empire de Potanin, qui est le principal actionnaire de Norilsk Nickel, le plus grand producteur mondial de palladium et de nickel raffiné.

Parcours boursier de trois banques françaises depuis le 24 février 2022, date de l'invasion de l'Ukraine