Shell a déclaré vendredi prévoir des charges de dépréciation comprises entre 1,5 et deux milliards de dollars au titre de son deuxième trimestre, liées à des installations basées à Singapour et à Rotterdam.

Dans le détail, le groupe énergétique a l'intention de comptabiliser une charge allant de 600 à 800 millions de dollars portant sur la cession de son unité chimique de Singapour.

Parallèlement, Shell compte passer une provision entre 600 millions et un milliard de dollars due à l'interruption de la construction de son nouveau site de biocarburants situé à Rotterdam.

Le projet, qui avait été lancé en 2021, vise à produire des carburants dits durables (SAF) pour l'aviation, ainsi que du diesel fabriqué à partir de déchets.

Dans son point d'activité - publié avant la parution de ses résultats de deuxième trimestre prévue le 1er août - le groupe indique avoir revu à la hausse sa prévision de production trimestrielles dans ses activités amont.

Celle-ci devrait ainsi se monter entre 1,72 et 1,82 millions de barils équivalent pétrole par jour, contre une précédente prévision allant de 1,63 à 1,83 million et un consensus aujourd'hui établi à 1,75 million.

Côté déceptions, les analystes de Royal Bank of Canada mentionnent une performance décevante dans les énergies renouvelables, une montée des coûts d'entreprise et des chiffres sans grand éclat du côté de la chimie.

'Nous nous attendons à ce que cette publication reçoive un accueil neutre, surtout au vu de la forte performance boursière du titre ces derniers jours', souligne RBC.

A la Bourse de Londres, l'action Shell se repliait de 0,3% vendredi matin, mais affiche encore une hausse de plus de 6% sur les trois semaines écoulées.

Copyright (c) 2024 CercleFinance.com. Tous droits réservés.