Compagnie pétrolière anglo-néerlandaise, Shell progresse de 1,49% à 2 347 pence à la Bourse de Londres après avoir réévalué ses objectifs de production du quatrième trimestre. Pour le gaz naturel liquéfié (GNL), sa production trimestrielle devrait s'établir entre 6,6 et 7 millions de tonnes sur le trimestre contre une estimation précédente de 7-7,6 millions de tonnes. La production de ses activités dans le gaz intégré devrait se situer entre 900 000 et 940 000 barils par jour contre une estimation antérieure de 910 000 - 960 000 barils par jour.

En amont, sa production d'hydrocarbures a augmentée légèrement : 1,83-1,93 millions de barils par jour (contre des prévisions précédentes estimées à 1,75-1,95 barils par jour). C'est en dessous du consensus établi par UBS : 1,98 million de barils par jour.

D'ailleurs, UBS a maintenu sa recommandation à l'Achat sur Shell avec un objectif de cours de 2 650 pence, à la suite des nouveaux objectifs de production de Shell.

Le groupe pétrolier publiera par ailleurs ses résultats de ce quatrième trimestre le 2 février prochain.

Outre ses objectifs de production, le géant des hydrocarbures confirme qu'il paiera près de 2 milliards de dollars d'impôts exceptionnels au quatrième trimestre, suite aux taxes décidées par l'Union européenne et le Royaume-Uni, sur les profits des groupes énergétiques. Cela fait suite à l'explosion des cours des hydrocarbures après l'invasion de la Russie en Ukraine.

Shell explique que " l'impact sur les résultats de ce trimestre des taxes supplémentaires et l'impact retardé de la hausse d'une taxe équivalente au Royaume-Uni est attendu autour de ce montant ". 

Fin novembre, le gouvernement britannique avait annoncé qu'une taxe sur les bénéfices énergétiques, introduite en mai dernier, augmenterait entre 25 et 35 % et serait prolongée de trois ans jusqu'en 2028.

Quant à l'UE, il avait adopté fin septembre une "contribution temporaire de solidarité". Il s'agit d'une taxe ciblant les producteurs et les distributeurs de pétrole, de gaz et de charbon.