Paris (awp/afp) - Le chiffre d'affaires du groupe SEB, le spécialiste du petit électroménager, a reculé de 1,5% au premier semestre, à 3,612 milliards d'euros, en dépit d'un deuxième trimestre "meilleur qu'attendu", a annoncé le groupe mercredi.

Le résultat net part du groupe du premier semestre s'établit quant à lui à 76 millions d'euros, contre 72 millions fin juin 2022, selon un communiqué du spécialiste du petit électroménager, propriétaire notamment de la marque Tefal.

"Notre activité grand public renoue avec la croissance organique alimentée par nos principaux marchés historiques", notamment l'Europe et la Chine, avec en outre une activité sur le secteur professionnel qui réalise des "résultats remarquables" au 1er semestre, a déclaré Stanislas de Gramont, directeur général du groupe, cité par le communiqué.

En France, "on est passé en territoire positif", alors que certains produits démarrent "très bien" en Chine comme les défroisseurs malgré un environnement "morose" dans le pays, a-t-il ajouté lors d'un point avec des journalistes.

La Chine à elle seule pèse pratiquement autant que toute l'Europe occidentale dans les ventes du groupe.

A taux de change et périmètre constant, le chiffre d'affaires semestriel augmente de 1,3% pour SEB.

Les marques grand public ont rapporté 3 milliards d'euros sur les premiers six mois contre 3,336 milliards l'an passé, soit un recul de 4,7%. Les ventes professionnelles ont, elles, fait un bond de 31,7% à 435 millions d'euros contre 330 millions de janvier au premier semestre 2022.

Le groupe met en avant la performance du virage pris dans le secteur professionnel depuis 2016, renforcé avec l'acquisition en février du fabricant italien de machines à café expresso La San Marco, qui a vocation à devenir un des moteurs de croissance, selon son communiqué.

Le résultat opérationnel d'activité s'est élevé au 1er semestre 2023 à 180 millions d'euros (marge opérationnelle d'activité de 5 %), contre 199 millions à fin juin 2022 (marge opérationnelle d'activité de 5,4%). Ce chiffre comprend un effet de change négatif de 20 millions d'euros, toujours selon le groupe.

"Le groupe renforce ses objectifs pour l'ensemble de 2023" compte tenu "d'une reprise au 2e trimestre meilleure que prévue", a-t-il ajouté.

afp/rp