SEOUL, 15 janvier (Reuters) - Le procureur spécial chargé de l'enquête sur l'affaire de trafic d'influence autour de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye ne prendra pas dimanche de décision concernant la délivrance d'un mandat d'arrêt à l'encontre du patron du groupe Samsung, Jay Y. Lee.

Les services du procureur spécial ne précisent pas la raison de ce report.

Le procureur spécial avait indiqué vendredi qu'il prendrait sa décision dimanche sur l'opportunité de délivrer ou non un mandat d'arrêt à l'encontre de Jay Y. Lee, qui est vice-président de la société Samsung Electronics.

Les enquêteurs cherchent à vérifier si des versements de l'ordre de 30 milliards de wons (24 millions d'euros) effectués par Samsung au bénéfice de deux fondations créées par Choi Soon-sil, amie et confidente de la présidente Park, sont liés à un arbitrage rendu en 2015 par le principal fonds de pension sud-coréen, supervisé par le gouvernement, en faveur de la fusion controversée de deux filiales du groupe.

Jay Y. Lee a été interrogé vendredi pendant 22 heures dans le bureau du procureur spécial. Il est parti sans répondre aux questions des journalistes.

A la Bourse de Séoul, Samsung Electronics a perdu 3,45% en clôture vendredi. (Ju-min Park; Danielle Rouquié pour le service français)