Le groupe, numéro deux mondial des réacteurs d'avions derrière l'américain General Electric, a ajouté que le Serious Fraud Office (SFO) lui avait ordonné de lui transmettre toutes les informations qu'il obtiendrait.

"Il est prématuré de prédire les résultats mais il pourrait s'ensuivre des poursuites contre des personnes physiques et contre la société. Nous coopérerons pleinement", a dit le directeur général de Rolls-Royce John Rishton.

"Je veux dire très clairement que ni moi, ni le conseil d'administration ne tolérerons des pratiques commerciales inappropriées d'aucune sorte et que nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour assurer le respect des procédures en vigueur."

L'action Rolls-Royce, qui a gagné 25% cette année, perdait 3% à 885,5 pence en début d'après-midi.

On ignore si les infractions présumées sont suffisamment récentes pour relever du British Bribery Act, un texte de loi entré en vigueur en juillet 2011 et qui punit beaucoup plus sévèrement les faits de corruption.

Selon une source, Rolls-Royce a déjà ouvert sa propre enquête interne, engageant pour l'occasion un intervenant externe. Des premiers résultats, troublants, ont été transmis au SFO.

Le motoriste est très présent dans l'aviation civile et l'énergie en Chine, alors que l'Indonésie est un marché relativement petit pour lui.

Rhys Jones; Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Dominique Rodriguez