Zurich (awp) - Roche dévoile des données prometteuses sur une combinaison du conjugué anticorps-médicament (ADC) polatuzumab vedotin avec de son moteur de ventes vieillissant Mabthera/Rituxan (rituximab) et de la bendamustine contre le lymphome diffus à large cellules B récurrent ou réfractaire. A l'issue d'une étude de phase Ib/II, le mastodonte pharmaceutique rhénan assure que le polatuzumab vedotin dispose du potentiel pour fournir une nouvelle option de traitement dès la première rechute.

Les résultats de l'étude GO29365 sur des patients non éligibles pour une transplantation de cellules souche hématopoïétiques ont mis en évidence une durée de survie multipliée par près de deux à plus d'un an, par rapport aux patients traités avec la seule combinaison de rituximab et de bendamustine.

Les données seront présentées aux autorités sanitaires mondiales pour une éventuelle homologation, poursuit le communiqué publié lundi.

Confronté depuis 2017 déjà à la concurrence de biosimilaires du rituximab sur le Vieux continent, Roche fait face depuis la semaine dernière à une pression similaire aux Etats-Unis, où l'Agence sanitaire américaine (FDA) a homologué fin novembre une première réplique de ce médicament.

Sur les neuf premiers mois de cette année, les recettes du Mabthera/Rituxan ont fondu de 9% à 5,1 milliards de francs suisses à l'échelle mondiale, sous l'impact de la concurrence des biosimilaires en Europe essentiellement.

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