Bâle (awp) - Roche présente des résultats d'étude de phase III encourageants sur l'administration en seconde ligne de traitement d'Alecensa (alectinib) chez des patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) positif au lymphome anaplasique kinase (ALK). Le critère primaire d'extension de la durée de vie sans progression de la maladie chez ces patients a été franchi, assure le communiqué du géant pharmaceutique rhénan lundi.

L'étude Alur se concentrait sur des patients ayant déjà subi sans succès une chimiothérapie et une administration de crizotinib. Les résultats audités de ces recherches doivent être publiés plus tard dans l'année.

La Commission européenne a accordé en février une autorisation conditionnelle à Alecensa, pour le traitement en seconde ligne et en monothérapie des personnes atteintes de NSCLC positif au lymphome anaplasique kinase. La substance est homologuée depuis l'an dernier pour cette indication aux Etats-Unis notamment, ainsi qu'au Japon pour les patients cancéreux dont les tumeurs sont avancées, récurrentes, ou incomplètement opérables.

Roche mène en ce moment une autre étude de phase III sur alectinib, comme première ligne de traitement. Des résultats doivent être publiés d'ici la moitié de l'année.

Le laboratoire rhénan annonce par ailleurs le lancement d'essais en Europe sur des tests cobas de détection du clostridium difficile et autres maladies nosocomiales.

Alecensa est le troisième inhibiteur d'ALK à être arrivé sur le marché, après Xalokri de l'américain Pfizer et Zykadia de Novartis, rappelle la Banque cantonale de Zurich (ZKB). L'établissement devise le potentiel de ventes annuel à 1,5 mrd CHF.

A 11h12, le bon de jouissance Roche s'appréciait de 0,8% à 257,80 CHF, dans un SMI en hausse de 0,27%.

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