Zurich (awp) - Le titre Roche avait le vent de poupe lundi, dans la foulée d'un camouflet infligé par le gendarme étasunien des médicaments (FDA) à son concurrent Pfizer sur une demande d'homologation d'un biosimilaire de l'Herceptin (trastuzumab). Cet anticancéreux a constitué l'an dernier la première contribution aux recettes du laboratoire rhénan, avec plus de 7 milliards de francs suisses, malgré l'arrivée à échéance de son brevet.

Le mastodonte américain explique dans un communiqué avoir réceptionné une demande de complément d'information ("complete response letter") de la part de la FDA. Ce type de courrier est utilisé par le régulateur pour réclamer de plus amples informations sur des lacunes identifiées dans un dossier déjà déposé, sans préjuger de l'issue de la procédure d'examen. Elle implique néanmoins généralement un report de la date de décision.

Pfizer assure au passage que la requête porte sur des éléments techniques et n'est en rien liée au profil de risque de sa version du médicament ou aux données cliniques contenues dans le dossier de candidature.

Le patron de Roche avait indiqué en février s'attendre à l'apparition de premiers concurrents biosimilaires de l'Herceptin dans le courant de l'année, sur le marché européen.

A 14h15, le bon de jouissance Roche s'est octroyé l'étape du jour parmi les valeurs du SMI (-0,01%), engreangeant 0,9% à 217,60 francs suisses.

jh/fr