Rexel annonce avoir finalisé ce jour la cession de ses activités en Amérique latine à Sonepar pour un montant de 51 millions de dollars en valeur d'entreprise, après avoir reçu l'accord des autorités de la concurrence compétentes. Cette cession s'inscrit dans le cadre du programme de cessions engagé par Rexel début 2015 et qui devrait être achevé au plus tard fin 2016. La vente des activités en Amérique latine représente environ 40% de la totalité de ce programme. Rexel était présent dans 3 pays d'Amérique Latine : le Brésil, le Chili et le Pérou.

Ensemble, ces trois pays ont contribué au chiffre d'affaires consolidé de Rexel en 2014 pour 256,8 millions d'euros (en baisse de 3,8% en données comparables et à nombre de jours courant par rapport à 2013), soit environ 2% des ventes consolidées du Groupe. Cette même année, leur contribution à l'EBITA ajusté consolidé de Rexel a été une perte de 3,3 millions d'euros (contre un profit de 0,8 million d'euros en 2013).

En ce qui concerne le Brésil, qui représente près de 60% des opérations de Rexel en Amérique Latine sur la base du chiffre d'affaires consolidé 2014, Rexel estime que son potentiel de création de valeur n'est plus en ligne avec ses critères d'investissement et perspectives de croissance initiaux et ne justifie pas de maintenir sa présence dans le pays.

Le Chili et le Pérou, qui constituent le reste des opérations de Rexel en Amérique Latine et qui représentent ensemble une centaine de millions d'euros de chiffre d'affaires, sont des marchés dont la taille demeure relativement petite et de portée limitée. En conséquence, Rexel a décidé de vendre ses opérations au Chili et au Pérou, simultanément à la cession du Brésil, et de cesser ses opérations en Amérique Latine.

La vente de l'ensemble de ses activités en Amérique Latine permet à Rexel de mieux concentrer ses efforts managériaux sur ses trois principales zones géographiques (Europe, Amérique du Nord et Asie-Pacifique) et la poursuite de sa politique d'acquisitions ciblées dans ces zones.

Cette cession devrait représenter une perte estimée d'environ 70 millions d'euros, avant impôt.