Rexel a fait état mercredi d'une accélération de sa croissance au troisième trimestre grâce à ses performances en Europe et en Amérique du Nord, tandis que sa marge d'Ebita a souffert d'un "mix" moins favorable lié à de grands projets nord-américains.

Le numéro un mondial de la distribution de matériel électrique, qui a confirmé ses objectifs annuels 2014, a vu ses ventes progresser de 2,2% à 3,32 milliards d'euros, en données publiées comme en données comparables, après une hausse limitée à 0,6% au deuxième trimestre.

Rexel, qui avait révisé en baisse ses prévisions en juillet, confirme tabler pour l'année sur des ventes quasiment stables par rapport à 2013 en données comparables et sur une marge d'Ebitda d'au moins 5% des ventes, après 5,4% en 2013.

L'accélération de la croissance au troisième trimestre provient principalement d'une meilleure performance sur les deux marchés clés du groupe, l'Europe et l'Amérique du Nord.

En Europe (55% du chiffre d'affaires), les ventes ont progressé de 1,3% en données comparables -avec une amélioration en France où elles se sont stabilisées (-0,2%) dans un environnement qui reste difficile- tandis qu'en Amérique du Nord (34% du chiffre d'affaires), elles ont grimpé de 5,5%.

Le résultat d'exploitation avant intérêts, impôts et amortissements (Ebita) ajusté des variations du prix des câbles de cuivre a quant à lui reculé de 8,6% à 165 millions d'euros, faisant ressortir une marge de 5%, en baisse de 50 points de base.

Cette baisse reflète "la poursuite des effets défavorables sur la marge brute du mix géographique et du mix projets", indique le groupe dans un communiqué.

Rexel est engagé en particulier dans de grands projets en Amérique du Nord, dont les marges sont plus faibles.

La rentabilité a également été impactée par des coûts liés au programme de transformation du groupe ainsi qu'à des investissements accrus pour accélérer sa croissance rentable.

Les frais administratifs et commerciaux sont quant à eux resté stables à 18,8% des ventes.

Le résultat net accuse une baisse de 14,4% à 67,1 millions d'euros.

(Pascale Denis, édité par Dominique Rodriguez)