Le constructeur japonais, dont le Français détient le bloc de contrôle, avait programmé une conférence de presse pour s'expliquer sur l'affaire qui l'empoisonne depuis plusieurs mois et qui avait conduit à des suspensions de production.

Le constat est proche de ce que le marché redoutait : les inspections menées sur le contrôle des émissions de la pollution n'ont pas été réalisés conformément aux protocoles, entraînant des rapports d'inspection erronés. Pour autant, les véhicules respectent les normes de sécurité en vigueur et les données d'émission figurant dans les catalogues sont en phase avec la réalité. Un seul modèle, la voiture de sport GT-R, est jugé non conforme, pour des raisons qui n'ont pas été communiquées.

Nissan est toujours en train de conduire un audit interne pour répondre aux problématiques découvertes. Le groupe "comprend et regrette les interrogations et la gêne occasionnée aux actionnaires". Des excuses qui méritent aussi de s'adresser à ceux de Renault.