Emmanuel Macron a expliqué, lundi soir, au Premier ministre japonais Fumio Kishida que l'exécutif français soutenait pleinement la réorganisation de l’Alliance Renault Nissan, affirment « Les Échos » : la partie japonaise a obtenu la garantie que l’État français, qui détient 15 % de Renault, ne s'opposerait pas au rééquilibrage des participations croisées que les deux constructeurs automobiles négocient depuis plusieurs mois.

Le quotidien économique ajoute que Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a adressé un courrier détaillé à ses homologues japonais selon lequel Renault est prêt à réduire ses droits de vote dans Nissan de 43 % à 15 % et à placer pour plusieurs années la participation de 28 % correspondante dans un trust, afin que les titres de Nissan ne soient pas rachetés par un concurrent ou par un fonds activiste. Le constructeur japonais se verrait aussi accorder des droits de vote sur les 15 % qu'il détient chez Renault, aujourd'hui sans droit de vote.