Il s'est immatriculé 173.802 voitures particulières neuves le mois dernier dans l'Hexagone, selon le Comité des constructeurs français d'automobiles.

En septembre, le marché avait rechuté de 12,8%, après un bond d'environ 40% en août, l'entrée en vigueur des nouvelles normes d'homologation WLTP faussant le cycle traditionnel des ventes.

Le quatrième trimestre s'annonce toujours incertain - Valeo a signé la semaine dernière un nouveau avertissement sur ses résultats 2018 - mais sauf rechute imprévue, le marché automobile français reste parti pour connaître en 2018 une quatrième année consécutive de croissance et retrouver son niveau d'avant-crise, à 2,2 millions d'unités environ.

Sur dix mois, les immatriculations ressortent en hausse de 5,70%.

La plupart des prévisions annuelles ont été revues à la hausse: le CCFA anticipe ainsi une progression d'environ 5% du marché français en 2018, l'Observatoire Cetelem de l'automobile des immatriculations en croissance de 5,2% et Renault, le 23 octobre, a relevé de +2% à plus de +4% sa prévision pour le marché français.

En 2017, la croissance des immatriculations en France a atteint 4,7%, tirée par l'embellie des perspectives économiques et l'engouement pour les nouveaux SUV. En 2016, le marché avait progressé de 5,1% après +6,8% en 2015. Cette série faste était venue interrompre cinq années de stagnation ou de baisse imputable notamment au contrecoup de la fin des primes à la casse, instaurées face à la crise de 2008-2009.

En octobre, les immatriculations du groupe PSA, qui regroupe désormais les marques Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall, ont augmenté de 9,22% par rapport au même mois de 2017 tandis que celles du groupe Renault (marques Renault, Dacia et Alpine pour le marché français) ont enregistré une diminution de 3,44%.

(Gilles Guillaume, édité par Jean Terzian)

Valeurs citées dans l'article : Peugeot, Renault, Valeo