' 2010 restera une année difficile ', a expliqué Carlos Ghosn, ce matin, à l'occasion du point d'activité 2009 de Renault.

Evoquant ses perspectives pour l'exercice à venir, le PDG du constructeur automobile français a réaffirmé donner la priorité à la poursuite d'un free cash flow positif, afin de réduire la dette du groupe qu'il juge trop lourde (6 milliards d'euros).

Le groupe souhaite également approfondir ses synergies avec Nissan : il vise un objectif de 1 milliard d'euros de synergies nouvelles en 2010, après 1,5 milliards en 2009.

' Le niveau d'investissement restera bas, à un niveau sensiblement équivalent à celui de l'année écoulée ', a poursuivi le dirigeant, qui a expliqué par ailleurs que la logique de frugalité du groupe sera reconduite pour l'exercice en cours.

Concernant l'environnement global, le dirigeant a expliqué que le marché mondial est attendu en hausse de 3% mais avec de fortes disparités.

' La croissance viendra des marchés émergents ', a t-il souligné, comme la Chine, la Russie et l'Inde.

L'Europe et l'Euromed, coeurs de marché du groupe, sont attendus en recul de 10%.

Pour tirer son épingle du jeu, Renault souhaite accroître ses parts de marché avec le lancement de nouveaux produits, tels que le 4x4 ' low cost ' Duster ou le cabriolet roadster Wind.

Pour les véhicules utilitaires, la situation restera difficile sans montrer de signes d'amélioration, a expliqué le PDG de Renault, les artisans repoussant à plus tard leur décision d'achat.

Vers 12h15, le titre Renault, chute de presque 6%, sur la place parisienne, franchissant à la baisse le seuil des 31 euros.

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