Le groupe, qui a engagé à l'automne dernier des négociations pour améliorer la compétitivité de ses usines françaises, n'en n'avait encore jamais chiffré les retombées en termes d'emplois.

Pour supprimer 7.500 emplois, soit 14% d'un effectif français d'environ 54.000 personnes, Renault compte sur 5.700 départs naturels et sur un prolongement et un élargissement du dispositif GPEC (mobilité, reconversions et aménagements de fin de carrière).

Il a exclu tout licenciement sec, économique ou plan de départs volontaires.

"Lors de cette nouvelle séance, nous avons réaffirmé notre volonté de maintenir en France les activités corporate et coeur de métier de Renault, tout en mettant en oeuvre les actions nécessaires pour abaisser le point mort", a déclaré Gérard Leclercq, directeur des opérations France de Renault, cité dans un communiqué.

Renault a répété mardi que s'il parvenait à un accord avec ses syndicats, il s'engageait à ne pas fermer de site en France. La prochaine séance de négociations est programmée pour le 22 janvier avec pour objectif d'aboutir d'ici la fin du mois.

Le concurrent PSA Peugeot Citroën, qui emploie environ 80.000 personnes en France, a lancé pour sa part l'an dernier un vaste plan social, prévoyant 8.000 suppressions d'emplois en France et la fermeture de son usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Gilles Guillaume, édité par Jean-Michel Bélot