Renault (+7,7% à 74,23 euros) s'empare de la tête du SBF 120 dès les premiers échanges, galvanisé par un résultat net part du groupe triplé en 2014 à 1,89 milliard d'euros, l'augmentation de la productivité et une baisse des dépréciations ayant relégué au second plan les effets de changes négatifs et la crise du marché automobile russe. Ainsi, le résultat d'exploitation du groupe repasse dans le vert à 1,10 milliard d'euros contre une contribution négative de 34 millions l'an passé à pareille époque.

Cette amélioration s'explique par la progression de la marge opérationnelle (+3,9% contre +3 en 2013) et la réduction des autres charges d'exploitation pour 772 millions d'euros.

Les revenus du groupe s'apprécient légèrement de 0,3% à 41 milliards d'euros. A taux de change constant, il progresse de 3,1 %.

Le free cash-flow opérationnel de l'Automobile est positif de 1,08 milliards d'euros, notamment en raison de la hausse de la rentabilité opérationnelle et après prise en compte d'une variation du besoin en fonds de roulement positive de 596 millions d'euros sur la période.

Enfin, un dividende de 1,90 euro par action, contre 1,72 euro l'an dernier, sera soumis à l'approbation de la prochaine Assemblée générale des actionnaires.

S'agissant des perspectives pour 2015, malgré les incertitudes économiques dans de nombreux pays, la demande automobile mondiale devrait poursuivre sa croissance en (+2%).

Dans ce contexte, le groupe Renault vise à augmenter de nouveau ses immatriculations et son chiffre d'affaires (à taux de change constant), poursuivre l'amélioration de la marge opérationnelle du groupe et de l'Automobile et générer un free cash-flow opérationnel de l'Automobile positif.