L'accord a été signé dans le cadre de la 4e session du Comité mixte économique franco-algérien auquel participaient, côté français, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, précise un communiqué du constructeur automobile français.

La partie algérienne était représentée par Abdelkader Messahel, ministre des Affaires étrangères, et Youcef Yousfi, ministre de l’Industrie et des Mines.

Aux termes de l'accord, PSA détiendra 49% du capital de la coentreprise, avec à la clé un investissement de quelque 100 millions d'euros.

L'usine d'Oran, ville à 400 km à l'ouest d'Alger où Renault a ouvert une usine en 2014, produira des véhicules à destination du marché algérien. Les partenaires locaux sont : Condor Electronics, Palpa Pro et l'Entreprise nationale de production de machines-outils (PMO), précise le communiqué de PSA.

Les premières voitures devraient être produites l'année prochaine.

Jean-Christophe Quemard, directeur de la zone Afrique et Moyen-Orient de PSA, estime dans le communiqué que ce positionnement stratégique en Algérie va permettre au groupe d'atteindre un objectif de vente de 700.000 véhicules dans la région d'ici à 2021.

PSA a vendu 383.504 véhicules dans cette zone en 2016.

Bruno Le Maire a souligné que la France comptait intensifier ses investissements dans l'ancienne colonie d'Afrique du Nord face à la concurrence féroce de la Chine, de la Turquie et de l'Italie.

Le ministre a précisé que Renault, Alstom et Sanofi signeraient des accords prochainement avec l'Algérie.

(Sophie Louet avec Lamine Chikhi à Alger)

Valeurs citées dans l'article : Peugeot, Renault