En forte baisse en raison de comptes plus dégradés que prévu au quatrième trimestre, Ericsson entraîne dans son sillage Nokia (-2,71% à 3,88 euros). Sur cette période, l'équipementier télécoms suédois a essuyé une perte nette de 18,9 milliards de couronnes suédoises (1,94 milliard d'euros) contre une perte de 1,6 milliard un an plus tôt. Comme annoncé par le groupe mi-janvier, ses comptes ont été dégradés par 14,2 milliards de couronnes de dépréciations de survaleur pour ses activités de services numériques et de médias.

Ils comprennent également 2,4 milliards de charges de restructuration et 3,2 milliards de provisions liées à l'ajustement de projets de clients.

Ericsson a aussi dévoilé une perte opérationnelle de 19,8 milliards de couronnes suédoises, à comparer avec un consensus Reuters de -17,3 milliards et une perte de 280 millions de couronnes suédoises au quatrième trimestre 2016. Corrigé des éléments exceptionnels, le résultat opérationnel est ressorti à 400 millions de couronnes.

Les ventes ont pour leur part reculé de 12% à 57,2 milliards, là où le marché visait 57,7 milliards. En comparable, le repli est ressorti à 7%.

S'exprimant sur ses perspectives, l'équipementier télécoms anticipe un marché de la partie radio des systèmes de télécommunication mobile (RAN), son cœur d'activité, en repli de 2% en 2018.

Si le marché chinois devrait continuer de décroitre, le PDG Börje Ekholm a indiqué que la dynamique du marché américain serait positive.