"Je tiens à être très clair : toutes les parties doivent garantir un accès sans restriction et en toute sécurité aux établissements de santé pour les blessés et tous ceux qui ont besoin de soins médicaux", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse.

Ses commentaires sont intervenus peu après que les commandants rivaux du Soudan ont accepté un cessez-le-feu de 24 heures à partir de mardi soir, sous la pression du secrétaire d'État américain Antony Blinken, à la suite des combats meurtriers qui ont embrasé la capitale Khartoum.

Les Nations unies ont mis en garde contre une crise humanitaire catastrophique, notamment contre le quasi-effondrement du système de santé.

M. Tedros a déclaré que les restrictions de circulation avaient rendu difficile l'accès des travailleurs et des ambulances aux établissements de santé, mettant ainsi d'autres vies en danger.

Les fournitures distribuées aux établissements de santé avant la récente escalade du conflit sont épuisées et les hôpitaux de la capitale Khartoum font état d'une pénurie de personnel et de fournitures médicales vitales.

Des pénuries de carburant pour les générateurs des hôpitaux, ainsi que des coupures d'eau et d'électricité, affecteraient également les établissements de santé.