Le fonds d'investissement américain, qui détient 37,5 % de FiberCop, a fait l'an dernier une offre de 10,8 milliards d'euros (12,2 milliards de dollars) pour Telecom Italia, mais n'a pas encore reçu de réponse officielle et s'impatiente, selon le quotidien italien.

Le fonds n'a pas l'intention de permettre à FiberCop de se fondre dans une quelconque société de réseau, précise le journal, citant des sources financières.

KKR et TIM ont refusé de commenter.

La nouvelle équipe de direction de TIM, qui est endettée, travaille sur un nouveau plan qui pourrait envisager de transférer les actifs réseau de l'ancien monopoliste du téléphone dans un véhicule NetCo et de le séparer de ses activités de services.

Cette refonte serait une alternative à la proposition de rachat de KKR et pourrait ouvrir la voie à une fusion de NetCo avec son rival Open Fiber, plus petit, afin de créer un champion national des réseaux à fibre rapide, ont indiqué des sources.

Le créancier public Cassa Depositi e Prestiti (CDP), qui détient environ 10 % de TIM, contrôle 60 % d'Open Fiber, le reste étant entre les mains du fonds d'investissement australien Macquarie.

"Ce mouvement ouvrirait de nouveaux scénarios (mais) ne serait pas si surprenant compte tenu de la réticence de TIM à traiter l'offre", a déclaré samedi le courtier italien Banca Akros.

(1 $ = 0,8833 euros)