Début de semaine difficile pour le luxe. Hermès perd plus de 3%, Kering 2,5% et LVMH, 1,9%. Le secteur considéré comme "de croissance" est pénalisé par la hausse des taux longs qui renforcent leur valorisation relative. Les valeurs sont également affectées par la persistance du Covid en Chine, un marché clef. Par ailleurs, les investisseurs pourraient opter pour la prudence à 24 heures de la publication des ventes trimestrielles de LVMH. Comme de coutume, le numéro un mondial du secteur ouvrira demain soir en France le bal des publications du premier trimestre.

Dans une note publiée ce matin, RBC affiche son optimisme. Le broker canadien s'attend à un premier trimestre 2022 solide pour le luxe grâce à la dynamique de ses marchés clefs, l'Amérique du Nord, l'Europe et le Japon et malgré le ralentissement de la Chine causé par la résurgence de la pandémie et des restrictions en février.

Les thèmes qui dominent le secteur restent l'impact de l'inflation sur la consommation, la pression sur les coûts, les prix et la Chine, souligne le bureau d'études, qui reste à Surperformance sur LVMH, Kering et Richemont.


Sur les réseaux sociaux, ces trois groupes, et notamment LVMH, continuent de susciter un vif intérêt révèle par ailleurs JPMorgan.

Au premier trimestre 2022, Louis Vuitton continue de surpasser Gucci tandis que Dior (propriété de LVMH), Bottega Veneta (propriété de Kering) et, dans une moindre mesure Hermès surperforment sur les réseaux, observe le courtier américain.

Cartier (Richemont) continue de se renforcer. Omega de Swatch Group a connu récemment une forte accélération des tendances, une nouvelle version de Swatch's de la montre Omega Speedmaster Moonwatch ayant généré une couverture médiatique significative et de longues files d'attente, précise l'analyse.