Zurich (awp) - Le biochimiste et sous-traitant de l'industrie pharmaceutique Lonza a vu ses résultats au premier semestre 2018 progresser nettement, grâce notamment à une acquisition et sa division Pharma & Biotech. Le groupe bâlois a par ailleurs revu à la hausse ses objectifs de ventes sur base comparable pour l'exercice en cours.

Le directeur général Richard Ridinger s'est aussi félicité de l'intégration réussie de Capsugel, une année après l'acquisition de l'américain.

Durant la période sous revue, le chiffre d'affaires a pris 33,3% à 3,02 milliards de francs suisses. La croissance organique s'est établie à 8,2%, précise mercredi le communiqué.

La rentabilité a avancé de manière plus que proportionnelle, grâce au rachat de l'américain Capsugel pour environ 5,5 milliards, l'acquisition la plus importante du bâlois jusqu'ici. Le bénéfice net a pris l'ascenseur pour s'inscrire à 405 millions, soit un bond de plus de 78,4%.

L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) de base - ajusté notamment des coûts de restructuration - s'est étoffé de 40,7% à 802 millions, tandis que la marge afférente a augmenté de 0,6 point de pourcentage à 26%. Le résultat avant intérêts et impôts (Ebit) de base s'est pour sa part envolé de 42,3% à 626 millions et la marge correspondante a progressé de 0,9 point de pourcentage à 20,3%.

Les résultats sont supérieurs au consensus AWP.

Au niveau des segments, la division Pharma & Biotech a soutenu en particulier la performance du groupe avec une croissance organique de 14,7% à 1,6 milliard et une marge Ebitda de base de 33,1%, grâce à une forte demande. Par ailleurs, le nouveau segment Consumer health a aussi soutenu les résultats avec une croissance organique de 7,6% à 536 millions.

Pour 2018, le groupe attend désormais une hausse des ventes de 5 à 9%, contre 5% auparavant. La marge Ebitda de base devrait s'inscrire à environ 26%, son niveau au premier semestre.

Le chimiste a confirmé ses objectifs pour 2022. Il entend compléter le rendement net des actifs (RONOA) de base, un indicateur clé de performance du groupe, par le rendement sur capitaux investis (ROIC) qui devrait atteindre un pourcentage à deux chiffres.

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