L'Oréal (+4,08% à 127,40 euros) affiche la plus forte hausse de l'indice CAC 40, soutenu hier soir par la publication de résultats semestriels solides. Au premier semestre, le numéro un mondial des cosmétiques a réalisé un résultat net part du groupe de 1,71 milliard d'euros, en croissance de 5,2% sur un an, et un résultat d'exploitation record de 2,043 milliards d'euros, en hausse de 7,7%. Le groupe a ainsi amélioré sa marge d'exploitation de 0,5 point à 17,4%.

L'Oréal a notamment bénéficié de l'amélioration de la rentabilité de sa principale division, les produits grand public, dont la marge a progressé de 0,9 point à 20,8%.

Publié mi-juillet, le chiffre d'affaires est quant à lui ressorti à 11,738 milliards d'euros, en croissance organique de 5,4%.

Concernant les perspectives, le PDG du groupe Jean-Paul Agon a réaffirmé sa confiance quant à la capacité de L'Oréal à réaliser une nouvelle année de croissance du chiffre d'affaires, des résultats et de la rentabilité.

L'actualité du jour du groupe est également marquée par les spéculations à propos de l'avenir de la participation de 29,5% que détient Nestlé dans L'Oréal. Celle-ci est valorisée 22 milliards d'euros.

Dans un entretien accordé mercredi au quotidien économique suisse Handelszeitung, Peter Brabeck, président de Nestlé, a indiqué "avoir toutes les options sur la table, y compris celle du statu quo".

Interrogé par Les Echos, Jean-Paul Agon lui a rétorqué que son groupe "a les ressources permettant d'envisager toutes les opportunités. Pour nous aussi, toutes les options sont sur la table".