L'énergéticien a répété dans un communiqué que le rachat des minoritaires d'International Power (IP), qu'il espère boucler à la mi-juillet, lui permettrait de relever son objectif de résultat net récurrent part du groupe pour 2012 à un niveau compris entre 3,7 et 4,2 milliards d'euros - contre une fourchette de 3,5 à 4 milliards visée auparavant.

GDF Suez a également confirmé qu'il tablait pour 2012 sur un résultat brut d'exploitation (Ebitda) de 17 milliards d'euros environ et sur des investissements bruts de 11 milliards hors rachat des intérêts minoritaires d'IP, ainsi que sur un dividende ordinaire stable ou en croissance par rapport à 2011.

Ses ventes ont atteint 28,2 milliards d'euros à fin mars, en hausse de 10,5% (+8,4% en organique), tandis que son Ebitda s'est établi à 5,8 milliards, en croissance de 5,7% (+4,1% en organique).

Le groupe a souligné que son Ebitda avait bénéficié de la progression des résultats des branches Energie International - qui regroupe les actifs d'International Power - et Energie Europe, ainsi que de la forte croissance des résultats de la branche Global Gaz & GNL, notamment grâce aux activités exploration-production.

Par activité, les ventes atteignent 4.169 millions d'euros pour International Power au premier trimestre (+14,4%), 1.327 millions pour Global Gaz & GNL (+69,8%) et 14.559 millions pour la branche Energie Europe (+8,3%).

La dette nette de GDF Suez s'établit à 37,1 milliards d'euros à fin mars, en baisse de 0,5 milliard par rapport à fin 2011 pour un ratio dette nette sur Ebitda de 2,2 fois, le groupe confirmant viser pour 2012 un niveau de 2,5 et une notation de catégorie "A".

Peu après le début de l'assemblée générale des actionnaires du groupe, à 14h40, l'action GDF Suez reculait de 2,62% à 18,195 euros, pendant que le CAC 40 perdait 2,13%.

Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez