Innate Pharma : les pertes se creusent, le titre se replie
Le 18 mars 2021 à 11:47
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Innate Pharma, une société de biotechnologies spécialisée dans l'immuno-oncologie, a fait état jeudi d'une perte nette de 64 millions d'euros au titre de 2020, plus que triplée par rapport à l'exercice 2019.
Ce résultat faisait chuter le cours de Bourse de l'entreprise spécialisée dans l'amélioration du traitement des cancers, dont l'action cédait plus de 4% en fin de matinée alors que l'indice CAC Mid & Small progressait de 0,3%.
Le creusement des pertes est principalement due à la dépréciation intégrale de l'actif Lumoxiti, à hauteur de 43,5 millions, suite à la décision de retourner les droits de commercialisation de ce traitement contre la leucémie aux Etats-Unis et dans l'Union européenne à AstraZeneca.
Sa situation de trésorerie s'élevait à 190,6 millions d'euros à la fin 2020, à comparer avec 255,9 millions d'euros au 31 décembre 2019.
En 2019, la société avait accusé une perte nette de 20,2 millions d'euros.
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Innate Pharma est une société de biotechnologies au stade clinique, spécialisée en immuno-oncologie et dédiée à l'amélioration du traitement des cancers grâce à des anticorps thérapeutiques innovants exploitant le système immunitaire. Le large portefeuille d'anticorps d'Innate Pharma inclut plusieurs candidats potentiellement « first-in-class » aux stades clinique et préclinique dans des cancers où le besoin médical est important. Innate Pharma est pionnière dans la compréhension de la biologie des cellules NK et a développé son expertise dans le microenvironnement tumoral et les antigènes tumoraux, ainsi que dans l'ingénierie des anticorps. Son approche innovante lui a permis de construire un portefeuille propriétaire diversifié et de nouer des alliances avec des sociétés leaders de la biopharmacie comme Bristol-Myers Squibb, Novo Nordisk A/S, Sanofi ainsi qu'un partenariat multi-produits avec la société AstraZeneca. Les revenus par source de revenus se répartissent comme suit :
- revenus issus d'accords de collaboration et de licence (84,2%) ;
- financements publics de dépenses de recherche (15,8%).
A fin 2023, la société dispose d'un portefeuille de 7 produits en développement clinique dont 1 en phase III (Monalizumab pour le traitement des cancers), 2 en phase II (Lacutamab pour le traitement des lymphomes T cutanés et IPH5201 pour le traitement des cancers) et 4 en phase I (IPH5301 pour le traitement des tumeurs solides, IPH6101 pour le traitement des leucémies myéloïdes aiguës récidivantes ou réfractaires, IPH6401 pour le traitement du myélome multiple et IPH6501 pour le traitement du lymphoma non hodgkinien).