L'armateur allemand a toutefois encore subi une perte nette, la hausse des coûts du carburant ayant pesé sur les comptes du premier trimestre.

Le bénéfice d'exploitation (Ebit) ressort à 87,3 millions d'euros contre une perte de 39,7 millions un an auparavant.

Le spécialiste du transport de conteneurs a subi une perte nette de 46,1 millions d'euros contre une perte de 142,1 millions un an plus tôt.

Sur le seul deuxième trimestre, Hapag-Lloyd a dégagé un bénéfice net de 16 millions d'euros contre une perte nette de 99,3 millions l'an passé.

Le groupe allemand a dit que l'Ebit, l'excédent brut d'exploitation (EBE, Ebitda) et les volumes transportés annuels "dépasseront nettement les niveaux de l'an dernier".

L'Ebitda semestriel a atteint 360,4 millions d'euros contre 196,7 millions un an plus tôt.

Hapag-Lloyd tire avantage du mouvement de concentration dans le secteur maritime; il a fusionné avec son homologue arabe UASC pour former le cinquième armateur mondial.

"Le marché du transport de conteneurs par mer reste difficile mais nous sommes parvenus à réaliser de très nets progrès au premier semestre 2017", a dit le président du directoire Rolf Habben Jansen.

"Nous avons nettement amélioré la rentabilité et l'intégration d'UASC sera pour l'essentiel bouclée au troisième trimestre; cela nous permettra de réaliser des synergies très peu de temps après l'intégration".

Hapag-Lloyd évalue à 435 millions de dollars les synergies tirées de la fusion à partir de 2019, estimant que ces dernières seront déjà en grande partie réalisées l'an prochain.

(Vera Eckert, Wilfrid Exbrayat pour le service français)