L'action du fabricant automobile américain General Motors cédait 4,63% dans les échanges en avant-Bourse après que la valeur a été dégradée par UBS à Neutre contre Achat auparavant, avec un objectif de cours ramené de 56 à 38 dollars, que le broker justifie par son exposition au risque de récession. Le broker pronostique que "le BPA sera plus que divisé par deux l'année prochaine, car les gains de prix/mix du passé s'inverseront en cas de récession."

Handicapé, comme les autres constructeurs au demeurant, par des problèmes d'approvisionnement en semi-conducteurs, GM avait publié un bénéfice net part en baisse au premier semestre 2022. Celui-ci était passé de 5,86 milliards à 4,63 milliards de dollars. La société avait toutefois maintenu ses prévisions de bénéfices pour l'ensemble de l'année, indiquant qu'elle s'attendait à ce que la production augmente au cours du second semestre.

"Depuis un an, nous fonctionnons avec des volumes plus faibles en raison de la pénurie de semi-conducteurs, et nous avons obtenu de bons résultats malgré ces pressions. Les conditions économiques suscitent des inquiétudes, c'est certain. C'est pourquoi nous prenons déjà des mesures proactives pour gérer les coûts et les flux de trésorerie, notamment en réduisant les dépenses discrétionnaires et en limitant les embauches aux besoins critiques et aux postes qui soutiennent la croissance. Nous avons également modélisé de nombreux scénarios de ralentissement et nous sommes prêts à prendre de nouvelles mesures, si nécessaire.", avait commenté Mary T. Barra, PDG de General Motors lors de la présentation des résultats du premier semestre 2022.