General Motors s’illustre avec une envolée de près de 5% à 41,50 dollars sur des marchés américains convalescents, dans le sillage d’une publication trimestrielle meilleure que prévu. A condition de savoir séparer les éléments exceptionnels des récurrents. Le constructeur automobile américain a en effet accusé une perte nette de 4,19 milliards de dollars au titre de son quatrième trimestre 2017, contre un bénéfice net de 1,9 milliard de dollars un an plus tôt. Toutefois, GM est pénalisé par une charge exceptionnelle de 7,3 milliards de dollars liée à la réforme fiscale US.

Pour sa part, le chiffre d'affaires s'établit à 37,7 milliards de dollars sur le dernier trimestre 2017, en baisse de 5,5% sur un an. Cependant, là aussi, cette performance se révèle supérieure au consensus Thomson Reuters (36,55 milliards de dollars).

Sur l'ensemble de l'année 2017, le géant américain a enregistré un chiffre d'affaires de 145,6 milliards de dollars (-2,4%) et une perte nette de 3,9 millions de dollars. En dehors de la charge fiscale, le constructeur automobile a également essuyé une charge de 6,2 milliards de dollars liée à la cession d'Opel/Vauxhall. A données ajustées, le bénéfice par action ressort à 6,62 dollars, au-dessus du consensus Reuters de 6,35 dollars.

S'agissant de ses perspectives, GM a confirmé les prévisions communiquées récemment. Ainsi, ses prévisions de bénéfice pour 2018 seront du même acabit que celles de 2017. Le groupe explique qu'il prolongera le bon momentum de 2017 en 2018 avec le lancement de sa nouvelle génération de pick-ups.