D'après les calculs du Trésor, communiqués vendredi au Congrès, la facture totale supportée par l'Etat fédéral pour remettre sur pieds le secteur sera au bout du compte de 25,1 milliards (20,4 milliards d'euros) contre 21,7 milliards anticipés précédemment.

Depuis leur sauvetage pour 80 milliards de dollars, General Motors et Chrysler, désormais contrôlé par Fiat, sont sortis du rouge et engrangent à nouveau des bénéfices.

En 2009, les deux constructeurs sont brièvement, à l'instigation de l'Etat fédéral, passés par le régime des faillites, période au cours de laquelle leur endettement et leurs coûts ont été drastiquement réduits.

Ford est le seul des "Big Three" de Detroit qui n'a pas dû avoir recours à une aide fédérale.

A ce jour, le Trésor a récupéré environ la moitié des prêts et des subventions accordées à GM et Chrysler.

Une partie de cette somme a été remboursée en numéraire, une autre étant logée dans des participations du Trésor dans les constructeurs.

L'Etat fédéral américain détient encore environ 30% des parts de GM.

Jason Lange, Benoit Van Overstraeten pour le service français

Valeurs citées dans l'article : Fiat SpA, General Motors Company