Dans une interview accordée ce matin aux Echos, Luc Poyer, président de la filiale française du groupe énergétique allemand E.On, voit d'un oeil favorable l'amendement adopté hier en commission en Sénat qui prévoit l'ouverture du capital des centrales nucléaires d'EDF. Si ce texte était adopté, E.On serait intéressé.

Le groupe allemand estime qu'en procédant ainsi, il pourrait tirer profit de la prolongation de la durée de vie des réacteurs français. Si au contraire EDF conservait la totalité de ses réacteurs après leur prolongation, il serait “en position de force excessive” pour négocier alors que le marché français s'ouvre progressivement à la concurrence, selon E.On.


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