ROUEN, 1er juillet (Reuters) - Faute d'"offre crédible" de reprise, l'avenir de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) pourrait passer par la création d'une "plateforme de fourniture d'énergie, d'utilités et de services aux industries", a déclaré lundi le préfet de Haute-Normandie.

"Il n'y a pas de repreneurs crédibles à l'heure actuelle", a déclaré Pierre-Henry Maccioni à l'issue d'une quatrième réunion du comité de pilotage.

Il a précisé dans un communiqué que ses consultations avaient "permis d'identifier l'intérêt de la création d'une plateforme de fourniture d'énergie, d'utilités et de services aux industries pour accroître l'attractivité du site".

La raffinerie de Petit-Couronne est à l'arrêt depuis l'automne 2012.

Un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) a été mis en oeuvre pour une somme de 90 à 100 millions d'euros. Sur les 448 salariés concernés, 72 vont retrouver un emploi dont 41 à temps complet, 73 partiront en retraite ou en pré-retraite.

Les 303 restants (moins 57 employés participant à la mise en sécurité du site) pourront bénéficier d¹une bourse à l'emploi qui, selon le préfet, dispose de 558 postes en Haute-Normandie.

Le préfet a précisé que des pistes possibles pour un repositionnement industriel du site avait été explorées et que deux sociétés, GDF Suez et Air Liquide, avaient manifesté leur intérêt pour l'utilisation d'une telle plateforme. (Marc Parrad, édité par Sophie Louet)